Saeros, Ecole de Magie
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Saeros, Ecole de Magie

Bienvenue à Saeros, une école pas comme les autres, en effet vous y apprenez à maîtriser vos pouvoirs.
 
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 L'onde diaphane...

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2 participants
AuteurMessage
Qorewen Kialith
Elève
Qorewen Kialith


Messages : 52
Date d'inscription : 25/02/2008
Age : 33

Feuille de personnage
Particularité (Concerne les adultes): Néant...
Animal de compagnie: un merle nommé Jais pour sa robe obscure, teinté d’une lueur bleutée lorsqu’il déploie ses ailes majestueuses…
Citation: L'âme n'aurait pas d'arc-en-ciel, si les yeux n'avaient pas de larmes...

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MessageSujet: L'onde diaphane...   L'onde diaphane... Icon_minitimeDim 16 Mar - 18:50

[Je ne ferais pas de si grands posts par la suite... C'est juste l'introduction.]

La peine de quitter sa chambre, non pour une première fois, jetait un touchant reflet de mélancolie sur le visage sérieux de Qorewen. Cette grande personne avait revêtit sa tunique de velours noir et placé sur ses bandeaux natures et lisses comme le cuivre en fusion coulant vers ses tempes, ces plumes sombres qui, à chaque mouvement, frissonnaient. On eût dit qu’elle était sculptée dans cette mise volatile et sévère qui touche au costume, mais qui ne l’est pas. Il fallait la voir, le corsage emprisonné sous les boutons de jais de cet apparat qui prenait le ferme contour de la poitrine comme une armure obscure, et dont le pan venteux ne pouvait cacher, dans le nombre bouffant de ses plis, ces formes opulentes qui alanguissent la démarche d’une femme d’un poids si divin. Par l’expression, l’attitude, le port, le calme répandu en elle, comme elle dépassait certaines filles... Elle avait la grave et romanesque grandeur de son nom et d’une figure d’histoire ; elle ressemblait à un portrait d’un autre âge, détaché des lambris de quelques palais au bas… Majestueuse comme une reine, idéale comme l’héroïne, elle ne rappelait pourtant à la mémoire charmée aucune princesse connue, aucune aventurière illustrée par sa beauté, son courage ou sa destinée… Qorewen n’était qu’elle ; mais elle, c’était l’esprit de toute une race, c’était mieux encore : c’était l’infernal lui-même, ce génie du commandement par le sang, renié comme les divinités, dans ces temps misérables, mais aussi visibles qu’elle…

Ainsi, plus que toujours, ce quidam essayait de chasser jusqu’au moindre nuage errant sur la superficie d’un bonheur qu’elle avait creusé si profond ; semblable au lapidaire, idolâtre d’un diamant taillé avec génie, qui passerait son temps à souffler les grains de poussière tombés, par hasard, aux facettes de la pierre resplendissante. Femme inouïe, plus sybarite du bonheur de son enfant à plumes qui exprimaient, en les variant, les plus suaves nuances du sentiment lorsqu’on s’en va à la dérive… C’est l’horizon charnel de la complicté… Il avait, cet oiseau, pour oublier cette absence, le lotus enivrant des caresses. Et elle, qui n’avait que lui et qui se laissaenit l’un à l’autre, pensait qu’à dissiper, à force de sérénité apparente, de mots fins et de sourires gais. L’hommage à l’affection promettait le courroux des derniers confins de la vie à la dévorante solitude… Son merle…

Il fallut mettre un terme aux tendresses dans la sylve fraiche. Le corps à corps des feuillages faisait office d’une énigmatique mise en bouche, se renversant en des torsions enivrantes, comme la tête armée du taureau fonçant entre les écorces mâles par leurs éclairs kaki et brunâtres… Les voluptés coupables se turent dans l’inconnu mutisme du vent. Une autre femme sortit de la gent similaire : une fille démoniaque, oui, Qorewen en la curiosité embrasée et les confins du sein végétal, prenant appui sur la pente érigée du volcanisme saillant [en supposant cela dans le contexte, je ne fais qu’inventer pour parvenir à cette fameuse eau chaude…]
Cette puissance électrique comprenait bien d’avantages, Qorewen touchait à peine l’épine dorsale de ce mont ardent… Les mots ne pouvaient actuellement se contredire : ce monument pouvait ressusciter en tout temps, vécu parfois par le regard de la race maléfique. C’était la cymbale indécise qui tonne en ce monde…

Qorewen fut bouleversée en ses résolutions, les pieds coulant avec justesse sur l’ambre maladroit des pierrailles et le sang tiède de la terre, cet épiderme irrégulier un peu trop indécis pour la promenade… Les bois manquaient bientôt, au juste prix d’un halo écarlate sur les tempes du ledit volcan sommeillant… Et elle comprit, par un frisson singulier, l’indolence de l’eau qui fuit en vapeur, à quelques battements de cils de ce qui pouvait être l’abreuvoir de chaudes plaisanteries…



    *La cascade n’est pas si loin du château… Mais j’ignorais la présence des sources près des murailles…*
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Méléna Espaë
Professeur de Magie Blanche | Directrice de Fëanor
Méléna Espaë


Messages : 108
Date d'inscription : 21/02/2008

Feuille de personnage
Particularité (Concerne les adultes): Vampire
Animal de compagnie: Un corbeau nommé Yáren
Citation: Le destin n'est que fatalité

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MessageSujet: Re: L'onde diaphane...   L'onde diaphane... Icon_minitimeDim 16 Mar - 20:29

La timide lumière du matin perçait à peine les draps de son lit étoilé, qu'une jeune femme à la dérive se laissait couler au flot de ses pas sur un chemin que le destin lui traçait, au hasard de sa marche. Le vent soufflait une mélopée douce sur la plaine solitaire qui répétait en chœur l'écho de la chanson mélancolique de la brise. Un murmure dans les arbres dont les branches accompagnait le chant de désespoir. Une musique douce et coulante comme le pas de cette jeune à l'abandon, dont le rythme n'était donné que par les clapotis d'un point d'eau désert. La surface parfaitement plane, limpide et opaque semblait plus être le miroir des astres entourant la planète qu'un simple lac sauvage.

La lumière tirait peu à peu les voiles de la nuit qui tamisait son rayonnement... bientôt la fraicheur onctueuse du matin se mêlerait à la chaleur suave des rayons du soleil.
La nature, si calme, bercée de son seul chant, et de cette musique divine et immortelle qui ne se brisait qu'aux cruautés humaines. Elle le savait bien. Cette mélopée s'effaçait et s'enfuyait à chaque meurtre de Méléna dont les oreilles semblaient s'emplir du rythme des tambours de guerre qui eux aussi déchiraient le repos de Mère Nature.
Malgré que le tableau fut plaisant, les pas de Méléna semblaient vouloir quitter ce point d'eau, comme insatisfait, capricieux peut-être ?
L'épave... elle s'était toujours considérée ainsi, un galion jadis glorieux qui ne brille plus que de sa splendeur passée, bullant tristement au fond de l'océan, abandonné à tout jamais, dont les ailes se sont déchirées. Un galion qui autrefois semblait voler librement à la surface des mers, qui maintenant privé d'ailes coulait à pic et pourrissait. Solitaire. A tout jamais.
Hurlez cornemuses ! Chantez flûtes et haut-bois. Pleurer les notes de votre deuil, mais n'oubliez votre galion tant aimé... n'oubliez ce galion que tous ont abandonnés, ô instruments divin, chantez la mort de Méléna.
Comme dansant sur cet hymne funéraire, les pas de Méléna se faisait lourds et gracieux, sa longue robe noire aux reflets rougeoyant flottait délicatement autour des longues et fines jambes de la jeune femme, comme une fleur, une rose noire au coeur d'épine. Et vous le savez, un cœur qui pique n'est pas bon à aimer.

Longtemps auparavant, sa monstruosité tirait des yeux de Méléna des larmes lourdes qui s'effondrait sur terre après avoir longtemps rouler sur les joues de la femme vampire, comme dans un rituel sacré. Des larmes de pierre qui déchiraient le regard de cette bête et la brumait d'un voile humide...

Mais ce temps était révolue, son cœur durcit de cruauté n'avait que faire de ce qu'elle était, elle l'était, c'était tout. Gravée de son sang à jamais.

Guidée à la cascade, inconsciemment, elle s'assit sur une roche qui bordait les eaux de ce lieu. L'eau tombait en une vapeur fraiche et vagabonde: spectacle magnifique pour celui qui savait le contempler et non le regarder banalement. Pour qui savait traduire la beauté de la nature, pour qui savait entendre le chant plein de détresse de celle-ci... un chant si triste qu'il en faisait pleurer les dieux, qu'il en faisait pleurer le ciel. Cette nature qui d'un seul souffle, de son souffle le plus glacial, pouvait ôter la vie d'un homme. Elle était la seule détentrice du droit de vie ou du mort: elle offrait la vie, elle nous la retirait... mais l'homme, abusif, assoiffé de pouvoirs, se croyant tout permis, osait envoyer ses frères, ses semblables, droit vers le tranchant de la faux de la mort... quel être misérable.

Elle observa un instant son reflet, d'un regard perçant, jaloux: ce reflet... il n'était rien ! Son reflet lui ressemblait en tout point, mais lui, n'avait pas eu le droit à la souffrance morale et physique qu'elle endure et a enduré. Si cruel... injuste. D'un geste de la main elle troubla son reflet et se tourna vers une jeune fille qu'elle n'avait jusqu'à présent pas remarqué. De son regard des plus glacial elle la jaugea et devina qu'il s'agissait simplement d'une élève.



[Magnifique ton post <3 J'adore ton style d'écriture ^^]
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Qorewen Kialith
Elève
Qorewen Kialith


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MessageSujet: Re: L'onde diaphane...   L'onde diaphane... Icon_minitimeMer 19 Mar - 16:02

Cette embarcation semblait, en tous points, se figer au moment même où s’écoule l’histoire, au déversement plus que gâteux de la temporalité… Quoique, s’agissait-il vraiment d’un récit abandonné puis ré apprivoisé après attente ? Rien ne contestait le débat ; la connivence entre les deux quidams se distillait dans l’absolu chaos des vaguelettes, primant l’appel aquatique et l’apaisement spirituel… Cette eau narrait la grande interrogation qui circulait dans l’espace ouvert, juché à la fois près de Qorewen et de cette femme… Un commun accord de dialectique sourde pour préserver l’anonymat. Cette dernière possédait une acuité déconcertante dans le sens de sa vision invariable sur sa personne… Dévisager était bien la première chose à entreprendre en une rencontre ironique. Sur une cime enfoncée de la nature se confrontaient les riches regards ; Qorewen pondérait une forme contredite par une inactivité de sa carrure… Malgré tout, elle tenta une légère incursion dans l’ambiance où se nichaient les brides d’une incertitude callée, mais prompt à toute cassure. Parler, tout de suite…

Je… ne pensais pas rejoindre quelqu’un dans cette plaine engendrée par l’eau. La cascade ne pullule pas de monde en temps normal, mais je conçois que je ne suis pas la seule à privilégier de la vapeur moite…

L’avertissement constituait un faux aveu de sa présence… C’était plus que maladroit de distinguer la venue exclusive de cette dame, quand bien même l’on pouvait remarquer sa majorité marquée. Qorewen venait de boire en grandes gorgées le poison du beau parleur, mais rien de l’acquittait d’une honte superficielle. Pas de rougeur, pas de tiraillements du ton de ses cordes vocales, rien qu’une petite mise en scène pour charmer la tournure de cette rencontre…
Avant même qu’une locution parvienne à son ouïe à peine activée par le chant de l’eau, Qorewen pria ses jolies jambes de s’enfuir plus encore de la pente qui plongeait en cuvette vers le bassin minéral. Dans une même action, ses jeunes mains s’occupèrent des maints plis qui alertaient le col d’un pull à l’ample tissu. Il y avait la petite ivresse de l’écrin naturel, le fait de se faufiler allègrement sur la couverture sablonneuse qu’exigeait le point d’eau et l’arrivée calme aux côtés d’une humaine… Et être vis-à-vis d’un visage aux proportions égales en sagesse et en sagacité. Peut-être qu’il aurait été plus fier de faire une ovation à un départ pour le château… Non, la jeune fille ne voulait pas s’en aller !


[Merci beaucoup ^^ Je n'ai pas cherché à faire long cette fois-ci.]
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MessageSujet: Re: L'onde diaphane...   L'onde diaphane... Icon_minitime

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